Mardi 18 février 2014, nous nous sommes rendus à la direction du syndicat de la police à Zaventem afin de recueillir leur version sur l’expulsion ratée d’une congolaise à Zaventem trois jours plus tôt, et les incidents qui s’en sont suivis.
Nous avons rencontré monsieur Vincent Gilles président de ce syndicat. Il a daigné répondre à nos questions suivantes que nous lui avons posées:
« 1. Quelle version des faits avez-vous : entre le moment où la dame à expulser a crié, et le moment où la députée et quatre autres personnes se sont retrouvées dans le fourgon de la police.
2. Un chercheur vivant à Berlin en Allemagne nous a longuement téléphoné et nous a dit qu’en Allemagne, on doit par tous les moyens convaincre d’abord la personne à expulser afin que son retour se passe dans le calme. Qu’en est-il ici ?
3. Savez-vous si oui ou non, l’agent (ou les agents) ont été courtois ou pas en répondant aux préoccupations de la députée.
4. Etes-vous au courant que l’agent a tenu des propos racistes et injurieux ou pas ?
5. S’il est établi que l’agent a tenu des propos racistes, continuerez-vous à être solidaires avec lui, ou vous vous plierez aux règlements en matière de traitement vis-à-vis des expulsés ainsi qu’aux décisions de justice.
5. Votre dernier mot. »
Ci-dessous, la vidéo de cette interview.
Prise d’images: Marice Kabemba
Conseiller juridique : Maître Kapitene Louis d’Or
Bruxelles, le 18 février 2014
Cheik FITA