Lundi 25 août 2014, le clan Kabila s’est réuni à la ferme de Kingakati dans la banlieue de Kinshasa pour échanger à propos de la constitution, en perspective de décembre 2016 qui devrait voir le départ autonomique de monsieur « Joseph Kabila » du pouvoir.
Selon les indiscrétions diffusées sur le Net, pour conserver le pouvoir, lors de cette messe noire, des idées ont été émises dont celle de raser la constitution de 2006 afin d’adopter un autre texte permettant ainsi au « Raïs » de se cramponner au pouvoir ad vitam aeternam.
Une véritable dérive totalitaire vers une république bananière.
Comment interpréter ce jusqu’auboutisme ? Comment contrer cet attentat contre la nation congolaise ?
Nous avons donné la parole au juriste Wilkins Alhongo afin qu’il éclaire l’opinion sur les tenants et les aboutissants de cette folie presque collective du clan Kabila.
Et quelles stratégies adopter face à des individus manifestement de mauvaise foi ?
Pour monsieur Alhongo, dans l’histoire des nations, le changement de constitution est généralement la réponse à une grande frustration de la population, et doit être l’œuvre d’un très large consensus national.
Dans la situation actuelle de la RD Congo, on est en présence d’une prise de position très partisane d’une clique d’individus qui cherche à tailler la constitution à la mesure d'un individu, et pérenniser la prédation.
Il ne reste alors au peuple qu’une solution : la désobéissance civile, le soulèvement populaire.
Comment ?
« L’étincelle qui déclenchera cela est imprévisible… Ce qui arrivât à la Belgique la veille de l’indépendance est suffisamment éloquent. »
Monsieur Alhongo a terminé son intervention par un message de mobilisation adressé à tous les combattants ainsi qu'aux partis politiques de la réelle opposition pour faire échec à cette folie.
Bruxelles, le 30 août 2014
Cheik FITA