Un groupe d’activistes congolais ont manifesté le vendredi 12 septembre 2014 de 15h00 à 16h00 au rond-point Schuman devant les institutions européennes pour dénoncer deux choses : la conspiration du clan « Kabila » pour changer de constitution et la tentative de révision de la frontière entre le Rwanda et la RD Congo.
Aux cris de « Kabila dégage », « Kagamé assassin », cette poignée d’activistes ont durant longtemps lancé des slogans dénonçant le clan « Kabila » qui voudrait pérenniser sa présence à la tête du pays par tous les moyens, même les plus fourbes.
Était également dénoncé, Paul Kagamé, le président rwandais qui, pour les manifestants, n’a jamais abandonné son projet d’étendre les frontières de son pays au-delà des limites actuelles, c’est-à-dire, à l’intérieur du Grand Kivu.
Un peu plus tôt l’initiateur de la manifestation, monsieur Alhongo, accompagnée de maman Charly ont déposé un mémo à l’intention de la haute représentante du l’Union européenne aux affaires étrangères. Ce mémo contenait les récriminations des manifestations contre et « Joseph Kabila », et Paul Kagamé.
Un bémol cependant, Bruxelles étant la capitale la plus influente du monde sur la marche de la RD Congo, il est déplorable que dans la communauté, il y ait une guéguerre de leadership entre ceux qui ont l’habitude d’organiser les manifestations. Quand x organise, y et z ne viennent pas et vice versa. À la longue, même les personnes qu’on invite aux manifestations se sont rendus compte de cette guéguerre. Au final, l’idéal pour lequel ces manifestations sont organisées est sacrifié sur l’autel de l’ego. Et à défaut d’un sursaut, tous pourraient être perdants un jour.
Bruxelles, le 13 septembre 2014
Cheik FITA