Dans un communiqué publié le 13 février2015 et signé par son Secrétaire Général monsieur Bruno Mavungu Puati, l’UDPS dénonce l’inconstitutionnalité de la date de la présidentielle ainsi que les insuffisances et les incohérences contenues dans le calendrier électoral publié par la CENI.
N’ayant aucune confiance au régime de monsieur Kabila issu du hold-up électoral de 2011, l’UDPS conclut : « Les éléments présentés par la CENI ce jour, et surtout les contraintes énoncées, reflètent un sérieux déficit de préparation de la part du gouvernement en place, qui a eu plus de 3 ans d’exercice pour ce faire.
«Ceci trahit des desseins cachés, tel que le glissement tant décrié du calendrier électoral afin de prolonger illégalement le mandat de Monsieur Kabila. Ce qui a déjà été confirmé récemment par des tripatouillages des textes constitutionnels ayant justifié les événements, du 19 au 21 janvier dernier, qui se sont soldés par les actes criminels de la part d’un gouvernement, actuellement honni par la population »
Néanmoins, l’UDPS ouvre une petite porte en disant : « Eu égard à ce qui précède, et pour éviter de réitérer les erreurs flagrantes commises lors du cycle électoral de 2011, il est impératif d’organiser l’ensemble du processus électoral de manière consensuelle. »
Bruxelles, le 13 février 2015
Cheik FITA