Comme nous l’avions annoncé dans notre article : "Affaire Christopher Ngoyi, parodie de justice ? Le point avec Paul Nsapu," lien : (http://www.cheikfitanews.net/2015/03/affaire-christopher-ngoyi-parodie-de-justice-le-point-avec-paul-nsapu.html ) le leader de la société civile congolaise Christopher Ngoyi Mutamba détenu actuellement à Makala, devait comparaître ce mercredi 4 mars 2015 au parquet de Matete.
L’audience prévue à 10H00 à la prison même, n’a pas eu lieu, monsieur Christopher Ngoyi ayant refusé de comparaitre du fait qu’il n’avait pas été notifié 8 jours avant, selon la loi.
L’audience a ainsi été renvoyée au 18 mars prochain.
Un couac, et sûrement pas le dernier, dans un procès totalement politique mais qui ne dit pas son nom, comme l’ont été antérieurement les procès de Chebeya et de Diomi Ndongala, pour ne citer que ces deux là.
Selon les informations en notre possession, l’état congolais s’est constitué partie civile contre son citoyen et a mobilisé neuf cabinets d’avocats et trois bâtonniers. Aux côtés de l’état congolais, 22 chinois se sont aussi constitués partie civile dans cette affaire.
Un véritable feuilleton en perspective.
Au moment où se tient à Genève la 28ème session du Conseil des droits de l'homme (du 2 au 27 mars 2015 Salle XX, Genève, Palais des Nations), il serait intéressant de connaître l’avis sur cette affaire, du ministre congolais de la justice, monsieur Ntambwe Mwamba, qui est actuellement à Genève pour cette session. Y sera-t-il l’avocat du pouvoir, ou celui de tous les Congolais, de chaque Congolais, dont Christopher Ngoyi Mutamba ?
Bruxelles, le 4 mars 2015
Cheik FITA