Le mandat de la MONUSCO en RD Congo a été prolongé d’une année, le jeudi 26 mars 2015, par le Conseil de sécurité de l’ONU. À New York, deux camps se sont affrontés au siège de l’ONU pour cela.
Le premier, amené par le ministre des affaires étrangères de la RD Congo afin de plaider pour une diminution sensible du nombre des casques bleus, arguant que le pays est désormais en mesure d’assurer sa propre sécurité sur tout le territoire.
Le deuxième amené par monsieur Martin Kobler chef de la MONUSCO, qui avait une autre lecture de la capacité défensive du régime de monsieur Joseph Kabila.
Dans les coulisses, des Congolais ont également fait un grand lobbying pour contrecarrer le plan du pouvoir de Kinshasa. Il s’agit du secrétaire général de la FIDH pour l’Afrique, monsieur Paul Nsapu, de Dismas Kitenge du groupe Lotus, et du docteur Benjamin Stanislas Kalombo d’APRODEC asbl de Belgique.
À son retour à Bruxelles, le président d’APRODEC asbl a accordé une interview au journal en ligne des Congolais de Belgique afin de donner les tenants et aboutissants de leur mission.
L’ONU a certes accepté de diminuer le contingent de la MONUSCO de deux mille hommes, mais la MONUSCO reste encore en RD Congo, notamment pour s’assurer du bon déroulement du processus électoral 2015-2016.
Nul n’est dupe, le but caché du clan Kabila était de se débarrasser de la MONUSCO afin de terroriser la population lors des élections et être seul maître à bord. C’est raté.
Le lobbying de la FIDH, du groupe Lotus et d’APRODEC asbl a donc porté.
Bruxelles, le 28 mars 2015
Cheik FITA