COMMUNICATION
La situation sécuritaire délétère qui règne en RDC pourrait très rapidement dégénérer et plonger le pays dans des violences généralisées qui risqueraient de déstabiliser davantage la région, déjà secouée par les conséquences graves des crises au Burundi et au Soudan du Sud et par l'existence de nombreux groupes armés. Dans ce contexte, le Conseil de sécurité doit renouveler le mandat de la MONUSCO et de sa Brigade d'intervention et lui donner les moyens de renforcer sa présence à l'est, dans le centre et dans les grands centres urbains en amont de grands rassemblements. Les capacités de la MONUSCO de protéger efficacement les civils des actions des groupes armés et des milices locales mais aussi les défenseurs des droits humains, les activistes, les journalistes et les opposants politiques doivent à tout prix être améliorées. La MONUSCO doit redoubler d'efforts pour permettre la réouverture de l'espace politique, l'apaisement des tensions politiques et l'amélioration de la situation sécuritaire et des droits humains. Le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne et l’Union africaine doivent également prendre les mesures nécessaires pour appuyer la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 et améliorer la situation politique, sécuritaire et des droits humains.
Note de position conjointe Mars 2017 Le 29 mars 2017, le Conseil de sécurité des Nations Unies sera appelé à renouveler le mandat de la Mission de stabilisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) et sa brigade d'intervention. Dans le contexte actuel, le renforcement des capacités de la MONUSCO est absolument nécessaire. Au cours de la deuxième moitié de l'année 2016 et du début de l'année 2017, la situation politique, sécuritaire et des droits humains s'est gravement détériorée dans de nombreuses provinces du pays faisant craindre un embrasement à neuf mois de la tenue des élections, d’abord reportées et maintenant prévues pour décembre 2017. A la violence armée à l'est et aux flambées de violences localisées dans les régions centrales du pays viennent s'ajouter la poursuite de la répression des voix contestataires et la restriction accrue de l'espace démocratique. Cette déstabilisation de plus en plus généralisée semble en partie encouragée et instrumentalisée par les autorités congolaises dans le but de repousser à nouveau l'organisation des élections et de conserver le pouvoir. La tenue des élections dans les délais prévus est pourtant primordiale pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos
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