Les sections Vilvoorde et Région de Bruxelles-Capitale du parti flamand CD&V ont coorganisé mardi 25 avril 2017 au campus VUB-Etterbeek une conférence sur la RD Congo intitulée :
« Que veut la population congolaise ? »
Comme orateurs :
- Charis Basoko, analyste politique,
- Sabine de Bethune, députée flamande CD&V,
- Els Van Hoof, députée fédérale CD&V,
-William Ikolo, Centre Kilimandjaro,
-Elion Spillebeen, ONG Mama Kivu,
- Paul Nsapu, Fédération Internationale des Droits de l'Homme.
Vers la fin de la conférence, parole a été donnée à deux députés congolais de passage à Bruxelles et membres du « Rassemblement » : Christophe Lutundula Apala et Delly Sessanga.
Le mot de la fin a été prononcée par madame Bianca Debaets, Secrétaire d'état bruxelloise à la coopération et au développement.
Les différents orateurs ont planché sur la situation politique en RD Congo au lendemain de la signature de l'Accord de la Saint-Sylvestre.
Où en est-on ?
Comment en est-on arrivé là ?
Quelles sont les responsabilités des dirigeants actuels, de l'opposition, de la société civile et dans une certaine mesure des Congolais vivant à l'étranger ?
Que pourraient ou devraient faire les organisations comme l'ONU, l'UE, l'UA, et certains gouvernements comme celui de la Belgique par exemple ? En ont-ils suffisamment fait ?
Quel impact sur la population congolaise ?
Comment s'en sortir ?
Quelques constantes ce sont dégagées :
- La situation de la population congolaise est actuellement catastrophique,
- Les dirigeants actuels en RD Congo ont totalement failli au point de donner aujourd'hui à la RD Congo le visage d'un État défaillant,
- La crise politique n'est pas le fait d'un hasard, elle est la conséquence d'une planification autour d'une volonté forte : le refus du Président Joseph Kabila de partir du pouvoir,
- L'implication des partis politiques comme le CD&V est due à la longue histoire qui lie la RD Congo et la Belgique, ainsi qu'à la présence en Belgique d'une forte communauté congolaise dont plusieurs membres sont devenus des Belges,
- L'appui de l'Union africaine est à ce jour mitigée, laissant parfois apparaître plus une solidarité entre « dictateurs », qu'un réel apport objectif pour sortir la RD Congo de la crise,
- La société civile congolaise est certes active, mais elle devrait être d'avantage soutenue,
- L'accord de la Saint-Sylvestre est une réelle avancée mais une conjonction de fortes pressions devrait être exercée sur le Président Joseph Kabila pour qu'il s'y conforme.
Bruxelles, le 26 avril 2017
Cheik FITA