Lors d'une conférence de presse tenue en son cabinet à Paris, le vendredi 16 juin 2017, Maître Eric Dupond-Moretti, avocat de l'ancien gouverneur du Katanga monsieur Moïse Katumbi a lu à la presse une communication du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme relative à la plainte de Moise Katumbi contre la RD Congo.
Le 2 juin 2017, l'avocat parisien avait déposé auprès du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme une plainte contre la République démocratique du Congo, face à son comportement envers l'ancien gouverneur du Katanga.
On peut lire ceci dans cette correspondance :
« L’État partie est notamment tenu de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer que l'auteur puisse rentrer en République démocratique du Congo et puisse participer librement et en toute sécurité, en tant que candidat, aux élections présidentielles prévues pour la fin de 2017…
Garantir à Moïse Katumbi son droit à la liberté et à la sécurité en le protégeant contre toute forme d'arrestation ou de détention arbitraire... »
Ceci n'est ni plus ni moins qu'une injonction faite à la RD Congo.
Mais quand on lit attentivement la communication, on se rend compte qu'il s'agit en fait d'un simple rappel des Droits du citoyen et des devoirs d'un état digne de ce nom envers ses citoyens.
Il serait peu dire d'affirmer qu'aujourd'hui la RD Congo affiche le visage d'un véritable état voyou.
Paris, le 16 juin 2017
Cheik FITA
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