Mercredi 20 décembre 2017 à 10h00, la FIDH, Fédération Internationale des Droits de l'Homme a tenu une conférence de presse durant laquelle il a rendu public un rapport sur la RD Congo intitulé:
« Massacres au Kasaï : des crimes contre l'Humanité au service d'un chaos organisé. »
La conférence de presse a été animée par ;
- Le Président de la FIDH, Dimitri Christopoulos
- Tchérina Jerolon, Responsable adjointe Bureau Afrique FIDH
- Paul Nsapu Secrétaire Général de la FIDH,
- Et Safya Akorri, avocate.
Ce rapport fait suite à une enquête que les trois derniers précités avaient mené pour la FIDH il y a trois mois, dans des camps des réfugiés Congolais en Angola, qui avaient fui le Kasai.
Ce rapport de cent pages est ainsi subdivisé :
I. Le chaos plutôt que l'alternance,
II. Les crimes commis sur le territoire de de Kamonia : « Nous n'avions aucune arme pour nous protéger »
III. Des crimes panifiés et perpétrés principalement par des agents de l’État et la milice Bana Mura
Au point D de la troisième partie il est dit :
Les crimes commis relèvent de crimes internationaux
1. Crimes contre l'Humanité
2.Crimes de guerre ?
3. Violations du droit international des droits humains
le rapport se termine par des recommandations notamment :
- Aux autorités congolaises,
- A la CENI,
- Aux partis politiques de l'opposition,
- Aux mouvements citoyens et organisations de la société civile,
- A la Procureure Générale de la Cour Pénale Internationale
Quel pourrait la suite à ce rapport ?
Lors de l'interview accordée à l'Info en Ligne des Congolais de Belgique après la conférence de presse, Dimitri Christopoulos, Président de la FIDH a affirmé que la FIDH n'ouvre pas la porte de la CPI pour le Président Joseph Kabila et ses proches, mais que la FIDH frappait seulement à la porte à de cette institution, mais s'assurerait du suivi.
Le pouvoir de Kinshasa ne pouvait pas espérer meilleur cadeau pour la fin de l'année.
Paris, le 20 décembre 2017
Cheik FITA