1er février 2017-1er février 2018, un an vient de s'écouler depuis le jour où Étienne Tshisekedi rendit l'âme à Bruxelles.
A Bruxelles où se trouve le corps de Tshisekedi, une cérémonie d'hommage sera organisée à la sortie du métro Porte de Namur de 16h00 à 18h00.
Une messe sera dite en sa mémoire le samedi 3 février 2018 en la paroisse Notre Dame de Lourdes de Jette.
A Kinshasa, une messe sera dite en la cathédrale Sainte de Lingwala en mémoire de l'auguste disparu.
Une messe? Non deux, pas deux, mais trois.
La deuxième à la paroisse Fatima, à l'initiative de Bruno Tshibala, transfuge de l'UDPS passé depuis corps et biens dans le camps Kabila, et Premier Ministre par la volonté du Président hors Mandat Joseph Kabila,
Une troisième sera organisée par Valentin Mubake, ancien conseiller politique de Tshisekedi.
Ainsi, un an après, le corps de feu Étienne Tshisekedi traîne toujours dans un funérarium à Bruxelles, attendant d'être transféré à Kinshasa pour son inhumation.
Comment peut-on qualifier ce refus du régime de monsieur Joseph Kabila de voir arriver le corps de Tshisekedi en RD Congo sa terre natale, d'inhumain? De barbare?
Y a-t-il des raisons objectives qu'un régime peut invoquer pour que le corps d'un défunt ne soit pas rapatrié pour son inhumation? Un droit élémentaire pourtant!
Comment peut-on faire confiance à des gens pareils à la tête d'un pays?
Ci dessous, l'interview sur RFI de Ngoie Mitsh, Président sectionnaire de UDPS-Bruxelles,
Et en bonus:
- L'interview que le Président Tshisekedi avait accordée à l'Info en Ligne des Congolais de Belgique à l'issue de sa visite chez la veuve d'Armand Tungulu. In tempore non suspecto, Tshisekedi décrivait déjà le comportement du régime Kabila face aux morts...
Bruxelles, le 1er février 2018
Cheik FITA