Par Cheik FITA
Bruxelles, le 25 octobre 2019
Deux fois en une semaine, Kinshasa la capitale congolaise s'est retrouvée sous les eaux. La raison ? L'absence de caniveaux capables de drainer les eaux de pluie vers le fleuve.
On peut imaginer tout ce que cela entraîne comme désagréments : impossibilité de se rendre au boulot ou à l'école, maisons inondées, risques d'être électrocuté... Et même risques de noyade.
Combien de temps ce spectacle dramatique devrait-il durer encore ?
Lors d'une tournée théâtrale en avril-mai 1998 au Burkina Faso, nous avions suivi dans les médias officiels un communiqué qui disait à peu près ceci :
« Par décret présidentiel, et jusqu'à nouvel ordre, il est interdit d'arroser son jardin et de nettoyer à l'eau les véhicules. Les contrevenants s'exposent à de lourdes peines ».
Dans des pays comme le Burkina Faso, la pluie est une véritable bénédiction. Vivant sous les tropiques où il pleut toute l'année, les Congolais devraient se rendre compte à quel point la pluie est une bénédiction. Pourquoi ne pas adapter et le comportement du Congolais et les priorités du gouvernement en conséquence ?
Nous pensons qu'il est du devoir du gouvernement Ilunga Ilunkamba et du gouvernement provincial de Kinshasa d'entreprendre de toute urgence des travaux susceptibles de mettre fin à cet hécatombe.
Pour ce faire, les ministères du tourisme, des affaires sociales, du travail, de la fonction publique doivent exercer une véritable pression et sur le gouvernement central, et sur le gouvernement provincial.
étant le miroir du pays, Kinshasa doit rapidement changer de visages.