Par Cheik FITA
Bruxelles, le 25 novembre 2019
Il y a deux semaines, lors du passage à Paris du Président congolais Félix Tshisekedi, des actes de violences et de barbarie avaient été commis par des Congolais sur d'autres Congolais. Les images de ces actes ont fait le buzz dans les réseaux sociaux.
Combinée à ces actes d'un autre âge, depuis quelques temps, il y a progressivement banalisation des propos injurieux, médisants, xénophobes... Entre Congolais dans les réseaux sociaux.
Il se fait que les actes de violence dans le microcosme congolais de l'étranger ne datent pas d'aujourd'hui mais de plusieurs années déjà. Ils avaient commencé lors du système 1+4 en même temps avec la naissance du mouvement des « combattants ».
Quelles étaient les revendications des « combattants » à l'époque ? Ces revendications ont-elles évolué ?
Si ces actes ont perduré, y a-t-il des raisons pour qu'ils cessent avec le départ de Joseph Kabila du pouvoir ?
Ces actes sont-ils répréhensibles ou pas? Quelles pourraient être les conséquences de pareils actes du point de vue de la justice ?
Dans un entretien avec la WebTV Euro-AfricaTV, Me Oscar Mudiayi du barreau de Lille en France, passe en revue quelques facettes du phénomène « combattant », montre les risques encourus devant la justice par les uns et les autres, et tente d'en faire une projection pour l'avenir à court terme.