Vendredi 10 avril 2009 à partir de 12 heures, près de soixante-dix personnes, surtout des étudiants camerounais, se sont retrouvés devant le Palais de Justice de Bruxelles pour réclamer la libération de leur collègue RUDY NZIMO qui est toujours détenu à l’aéroport belge de Zaventem.
Le nombre de personnes était suffisamment important pour que la police descende sur les lieux afin de s’enquérir de la situation.
Après négociations entre les manifestants et la police, un compromis sera trouvé : à défaut d’aller manifester devant le cabinet de Madame Annémie Turtelboom, ministre de la Politique de migration et d'asile, les manifestants pouvaient aller interpeller l’office des étrangers, organe compétent en la matière.
Les manifestants se rueront dans le métro direction station Rogier où, à pieds, ils se dirigeront vers le siège de l’office des étrangers, au 59bis, chaussée d’Anvers.
Très vigilante, la police quadrillera la trajectoire des manifestants afin d’éviter tout débordement éventuel. On ne sait jamais. Des gens aussi déterminés, frustrés et en colère pouvaient facilement poser des actes incontrôlés.
Arrivés devant l’office des étrangers, via la police, les manifestants tenteront d’entrer en contact avec les responsables, sans résultat.
Selon la version rapportée par la police, il n’y avait aucun responsable capable de se prononcer sur la situation de Rudy Nzimo. Le début du long week-end pascal sans doute. Néanmoins un numéro téléphonique de contact sera remis aux responsables de la manifestation pour prendre rendez-vous.
Compte tenu de l’urgence, l’office des étrangers pouvant expulser RUDY NZIMO n’importe quand, les manifestants informeront la police qu’ils organiseraient une autre action le mardi afin de faire pression pour que ce dossier ne soit pas traité à la va-vite, sans garantie d’une justice « juste ».
Cheik FITA
Bruxelles, le 11 avril 2009