Monsieur Naasson Kubuya Ndoole, maire de la ville de Goma, a fait le point sur la situation de la ville de Goma et de la région du Nord Kivu, lors d’une séance académique, le mardi 19 novembre 2013 de 19h30 à 20h00 dans la Salle Fabry du Centre culturel et de Congrès de Woluwe-Saint-Pierre.
Après avoir donné la carte d’identité de sa ville, le maire de Goma s’est appesanti sur le jumelage Woluwe-Saint Pierre-Goma.
Grâce à l’appui de la commune bruxelloise, Goma s’est enrichi d’un bâtiment de l’état civil et de services connexes pour le programme de recensement de la population.
Lors de l’interview qu’il nous accordé à l’issue de la séance, le maire de Goma a affirmé que sa ville était bel et bien débarrassée des pseudo-rebelle du M23. Seulement, l’occupation de Goma et la prise en otage de la ville qui avait eu lieu en novembre-décembre 2012 a laissé des séquelles dans l’esprit des gens, suite à l’insécurité, aux assassinats, aux destructions des biens publics.
Et aujourd’hui, la population de Goma est dans un grand dénuement.
Le maire de Goma a lancé un appel au pouvoir central pour qu’il rétrocède à la ville des revenus pouvant lui permettre de mieux s’occuper de la population, et qu’aussi, les infrastructures minimum soient ou réhabilitées, ou créées : routes, caniveaux, évacuation des déchets, desserte en eau potable…
À la communauté internationale, il a demandé de ne pas abandonner la population de Goma, de contribuer à la disparition des armes dans la ville, plusieurs habitants possédant des armes chez eux.
Le plus grand appel est pour un soutien économique à la ville. Cela permettrait à la population d’oublier progressivement les affres de la guerre.
Bruxelles, le 20 novembre 2013
Cheik FITA