Le Président Tshisekedi est rentré au pays dimanche 10 mars 2013 en provenance d’Afrique du Sud.
Des informations concordantes tant de son parti l’UDPS que de différentes agences de presse annoncent que ce retour a été tout, sauf libre et démocratique. Un déploiement de la police pour empêcher, et l’accueil populaire, et le meeting annoncé.
Nous avons demandé à deux leaders du mouvement des combattants congolais de nous donner leur avis sur cela: Alhongo Wilkens et Henry Muke.
Pour eux, cela n’est pas étonnant.
La RD Congo est prise en otage par des imposteurs. Ceux qui avaient cru un moment à un éventuel « dialogue pour la cohésion nationale » peuvent déchanter: la RD Congo est un état policier
Pour nos deux combattants, la seule chose qui reste aux Congolais, c’est de se mobiliser et de s’unir pour libérer le pays.
Profitant de l’occasion, nous avons voulu connaître le point de vue de nos deux invités sur la mise en place annoncée d’une coordination du mouvement des combattants.
Tout en étant d’accord sur le principe, messieurs Alhongo et Muke ont dit que cela était postposé. Les leaders des combattants se rencontreraient le 17 mars prochain, mais pour harmoniser les vues et planifier cette action
Cheik FITA
Bruxelles, le 10 mars 2013