Ils étaient heureux les petits sportifs de Neder-over-Heembeek, de fouler la toute nouvelle pelouse synthétique de leur terrain du « chemin vert », après la coupure du ruban symbolique par le bourgmestre Freddy Thielemans, ce mercredi 21 avril 2010. Pour cause, depuis des années, les enfants qui allaient s’entrainer sur ce terrain rentraient à la maison, tout boueux, au grand dam des parents.
Aux côtés du bourgmestre, Emir Kir, ministre bruxellois des sports, Bertin Mampaka, échevin des sports, Christian Ceux, échevin de l’urbanisme, Ariel Jacobs, entraineur d'Anderlecht.
Rien ne manquait pour rendre cette journée festive. Lâché de ballons, animations coordonnées par l’asbl Ecoculture : maquillage et apprentissage au djembé et à la rythmique africaine pour les enfants, acrobates, percussion et chants du groupe Monyama de Bawayi, pour accompagner la cérémonie d’inauguration.
Quels sont les avantages du terrain synthétique ?
La réponse dans cet extrait du discours prononcé à cette occasion par monsieur Bertin Mampaka, échevin de sport de la ville de Bruxelles :
« Ces terrains synthétiques de dernière génération sont une réponse adéquate aux problèmes de terrains de football désherbés et pelés, trop boueux ou trop durs, auxquels sont confrontés les responsables politiques et administratifs des infrastructures sportives en Belgique et à Bruxelles ainsi que les clubs utilisateurs ou écoles. Nos sportifs ne seront plus confrontés aux problèmes de boue durant la période hivernale et au printemps, ou de terre durcie en été, et pourront jouer un plus beau football, un plus beau rugby.
Les responsables des clubs pourront également organiser plus fréquemment des entraînements, matches, stages et/ou tournois sur ces terrains tandis que l’Echevin et le service des Sports de la Ville pourront accueillir plus de clubs sportifs, écoles et mouvements de jeunesse dans ces installations qui ne seront plus fermées durant les trop longs mois de réensemencement de la mi-mai à la mi-août.
Dernier avantage face aux désagréments de la boue, des terrains secs et pelés et des terrains fermés, le synthétique dernière génération permet une utilisation d’une dizaine d’heures par jour, là où le gazon naturel n’en permettait que 3 heures par jour en moyenne. Au total des périodes de disponibilité annuelles et des heures d’utilisation quotidiennes possibles, les techniciens estiment qu’un terrain synthétique multiplie la fréquentation d’un terrain classique par 5. Vous aurez compris qu’en comparaison, c’est l’équivalent de 12 nouveaux terrains de football et de rugby que nous mettons aujourd’hui à la disposition des Bruxelloises et des Bruxellois ! »
Il ne reste plus qu’aux sportifs bruxellois à titiller les marquoirs.
Bruxelles, le 22 avril 2010