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comment contrôler La CENI et les élections en RD Congo…
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Cheik FITA : Philosophe, journaliste, dramaturge et metteur en scène congolais. Coup de projecteur sur l'homme, son parcours, sa philosophie, ses oeuvres, Ses convictions, son approche de l'actualité congolaise et belgo-congolaise, son avis sur le boycotter des musiciens du Congo par les combattants ...
Liste des 85 Multinationales Qui soutiennent la guerre en RD Congo
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Le saviez-vous ? Il y a du sang dans mon portable et ma TV, c’est ce que je viens de découvrir en regardant un ancien reportage de Canal Plus datant de 2009 sur le pillage des matières premières de la RDC, notamment le Coltan, par les multinationales occidentales. Le Coltan est un minerai entrant dans la composition de nombreux composants électroniques que l’on retrouve dans les portables, les télévisions, les ordinateurs, les armes : missile.Voici la liste des 85 multinationales (ci_dessous) mises en cause par l’ONU, dans le pillage de la RDC et dans le financement indirect de la guerre civile à l’Est, dans un rapport de 2003. Suite à ce rapport, l’ONU n’a pris aucune sanction et n’a pas fait appliquée l’embargo préconisé. -
Nous nous sommes rencontrés pour la première fois en mai 1992 au Palais du Peuple de Kinshasa, lors de la CNS, la Conférence Nationale Souveraine, il y a près de 30 ans. Il était le premier et le seul à parler "élections" à l’intention des « conférenciers ».
Depuis lors, nos chemins pour l'instauration en RD Congo d'un Etat où il fait bon vivre pour chaque citoyen, ne sont plus jamais séparés.
Alors que j’étais hospitalisé du coronavirus, il a été un de ceux qui m’ont beaucoup soutenu et ont suivi attentivement l’évolution de mon état de santé.
A peine le confinement terminé, il a traversé la frontière, est arrivé à Bruxelles et a tenu à ce que l’on se voie.
Lui c’est Paul Nsapu, Fondateur vers les années 90 de la Ligue des Electeurs et actuellement Vice-Président de la FIDH, Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
Au moment où le peuple congolais se lève pour dénoncer la tentative d’imposer un quidam à la tête de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante, ceux qui font semblant d’ignorer l’existence de grands messieurs au très long parcours en matières d'élections comme Paul Nsapu, n’aiment ni le Congo, ni les Congolaises et Congolais.
Comme lors de la marche de l'UDPS contre la désignation du sieur Ronsard Malonda à la tête de la CENI, l'Info en Ligne des Congolais de Belgique va recourir aux reportages de la consoeur Rachel Kitsita pour la marche de ce 13 juillet convoquée par la plate-forme LAMUKA.
Ci-desssous une première vidéo fimée à 10h30, heure de Bruxelles.
Et notre consoeur ajoute: "Marche de Lamuka, quelques jeunes ont débuté une marche vers Bayaka , dispersés par la police sous la pluie..."
Une deuxième vidéo qui passage en live sur youtube... "
A l’issue d’une réunion d’évaluation de la marche du jeudi 9 juillet 2020, l’UDPS a publié un communiqué de presse dans lequel il somme pratiquement le bureau de l’Assemblée Nationale de faire machine arrière à propos de la désignation de Ronsard Malonda comme Président de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante de la RD Congo.
On peut lire ceci au point 8 et dernier point de ce communiqué de presse diffusé le 10 juillet 2020 et signé par son Secrétaire Général Augustin Kabuya Tshilumba, l ‘UDPS :
« L’UDPS/TSHISEKEDI demande aux Combattantes et Combattants ainsi qu’à toutes les forces vives de la Nation de rester mobilisés et attentifs au mot d’ordre de la hiérarchie du Parti au cas où le Bureau de l’Assemblée Nationale ne reviendrait pas sur sa position consistant à imposer monsieur Ronsard MALONDA comme Président de la CENI. »
Autrement dit, si le bureau de l’Assemblée Nationale s’entête dans sa position, l’UDPS mobilisera plus de personnes encore pour faire barrage à cette nomination-imposition.
Ce message est en réalité destiné à Joseph Kabila mentor de Jeanine Mabunda, simple paravent. Le message sera-t-il entendu ?
La communauté congolaise de Belgique endeuillée : disparition d’Oscar Ilunga
L’AIES, Association Africaine pour l’Initiative économique et la solidarité informe la Communauté Congolaise de Belgique et les membres de l’AIES en particulier du décès de Mr Oscar Ilunga.
Jeudi 9 juillet 2020 à l’appel de l’UDPS, Union pour la Démocratie et le Progrès Social, des marches de protestation ont eu lieu dans plusieurs villes de la RD Congo et principalement à Kinshasa.
Motif : dire non au choix de Ronsard Malonda pour la présidence de la CENI, la Commission Électorale Nationale Indépendante de la RD Congo.
A l’issue de ces marches, on a déploré hélas des morts. Un, deux, trois ou plusieurs morts, ce sont des morts de trop.
Qui faut-il condamner et incriminer,
Les victimes pour avoir participé à une marche?
Les policiers ou les militaires qui ont tiré ?
Les responsables de la police ou de l’armée qui ont dirigé les différentes unités déployées à cette occasion?
Le ministère ayant en charge la police, ou l’armée ?
Ceux qui ont appelé à la marche ?
Ronsard Malonda ?
Jeanine Mabunda qui a passé en force au parlement « l’élection » de Ronsard Malonda afin qu’il dirige la CENI ?
Il est un fait, l’élément déclencheur de la colère qui a poussé des milliers de Congolais dans la rue, c’est l’imposition cavalière de Ronsard Malonda à la tête de la CENI, Jeanine Mabunda profitant de la majorité de son camp politique au parlement.
Maintenant qu’il y a mort d’hommes, Ronsard Malonda et Jeanine Mabunda peuvent-ils se regarder dans le miroir et affirmer qu’ils ont la conscience tranquille, que leur choix devrait s’imposer ?
Au lendemain de cette marche de l’UDPS avec ses victimes,
Ronsard Malonda et Jeanine Mabunda peuvent-ils dire à leurs enfants d’être contents d’eux ?
Peuvent-ils jurer sur la tête de leurs progénitures qu’ils sont des personnes honorables, à féliciter, l’un pour ses ambitions à être l’arbitre des prochaines joutes électorales en RD Congo, et l’autre pour son initiative politique de mener à terme le choix du futur Président de la CENI ?
Peuvent-t-ils affirmer publiquement qu’ils assument leurs positions et qu’il est hors de question pour eux de reculer, leur choix devant s’imposer à toute la République ?
Il n’est point nécessaire de souligner que derrière l’acte de Ronsard Malonda et Jeanine Mabunda, il y a une main qui tire les ficelles : celle de l’ancien Président Joseph Kabila, l’autorité morale de Jeanine Mabunda.
Il est simplement déplorable que l’ancien Président s’obstine jusqu’à ce jour à vouloir toujours régenter en coulisse la marche de la RD Congo, profitant de la « majorité » de son clan politique dans les institutions. Sa main n’aurait pas été celle qui tire les ficelles, depuis le début de cette crise, il aurait dû prendre publiquement position contre le jusqu’au-boutisme de Jeanine Mabunda. Or il n’en a rien été. « Qui ne dit mot consent ».
Mais pour ce qui est des faits, Ronsard Malonda et Jeanine Mabunda devront un jour être poursuivis. Ils sont adultes, ils savent très bien qu’ils sont dans le mal. Mais par orgueil, par cupidité et par soumission, ils s’entêtent dans ce mal.
« Errare humanum est, perseverare diabolicum ». L'erreur est humaine, persévérer dans son erreur est diabolique.
Oui, Ronsard Malonda et Jeanine Mabunda savent qu’ils sont dans l’erreur, mais ils continueront à s'entêter. Ils peuvent s’entêter aujourd’hui, mais viendra un jour où le sang des morts de la marche de l’UDPS les rattrapera. « Bamata, bakita, », ils ont, et auront toujours sur la conscience, les morts du jeudi 9 juillet 2020.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la RD Congo séjourne en Belgique depuis quelques jours. Quoique ce séjour ait un caractère privé, selon des sources proches de la Présidence congolaise le Président congolais a eu des contacts avec des officiels belges.
Le Président Tshisekedi a ainsi été reçu par le Roi Philippe de Belgique le mardi 8 juillet 2020.
Le même mardi, le Président Congolais a été reçu par la Première Ministre belge, Sophie Wilmès, avec qui il a dîné.
Au centre des échanges, les relations bilatérales entre les deux pays ainsi que le dernier message du Roi envoyé au Président Congolais, ayant trait au passé colonial.
Une commission belgo-congolaise paritaire sera mise en place pour la relecture de l’histoire coloniale belgo-congolaise afin que les générations futures sachent ce qui s’était passé durant la colonisation.
Quid de la politique intérieure de la RD Congo avec la coalition CACH-FCC ?
Selon les mêmes sources, pour le Président de la RD Congo, tant que les relations entre les deux partenaires seront honnêtes, la coalition pourra continuer. Mais si du côté du FCC, on ne joue pas franc-jeu…
Enfin pour ce qui est des opposants politiques, le Président Tshisekedi devrait-il leur tendre la main ?
Toujours selon ces mêmes sources, les opposants Bemba et Katumbi ont pu regagner le pays et récupérer leurs biens. Cela est un message clair.
Ils ne sont pas des ennemis, ils sont des adversaires politiques.
La RTI, la chaîne de télévision ivoirienne a annoncé le décès ce mercredi 8 juillet 2020 de Mr Amadou Gon Coulibaly Premier Ministre de la Côte d'Ivoire.
Mr Amadou Gon Coulibaly était le dauphin du Président Ouatara pour la présidentielle d'octobre 2020.
Ci-dessous la vidéo du communiqué officiel annonçant ce décès.
Depuis quelques semaines, il s’observe dans le paysage politique congolais une certaine agitation causée par deux faits :
La tentative cavalière de désignation du nouveau Président de la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante de la RD Congo,
Le forcing à l’assemblée nationale pour voter une loi permettant de caporaliser le pouvoir judiciaire.
Il n’en fallait pas plus pour réveiller le lion qui dort.
Les mouvements citoyens étaient dans la rue,
L'UDPS, le parti du Président projette une marche,
Les opposants ne sont pas en reste.
Et pince sans rire, même le clan Kabila veut marcher. Heu!
Ainsi, sans que les initiateurs de ces deux faits ne l’aient voulu, le décor de la pré-campagne électorale pour 2023 commence à se planter de lui-même.
30 décembre 2018 est déjà de plus en plus loin. Ce jour-là, il y eut des élections en RD Congo dont le résultat est la configuration des institutions actuelles en RD Congo.
Les prochaines élections congolaises sont attendues en décembre 2023.
Il y aura une nouvelle redistribution des cartes.
Aucune élection n’est semblable à une autre. A toute nouvelle élection, les compteurs sont remis à zéro.
Quels sont les enjeux pour les forces en présence en perspective de 2023?
L’éventuel 2è mandat de Tshisekedi,
L’hypothétique rebondissement de Joseph Kabila,
La confirmation ou non de la vérité des urnes selon Fayulu,
Le risque de désintégration de la plate-forme Lamuka en tant qu’appendice du processus électoral de 2018.
Parallèlement à ces enjeux politiques visibles, il y a des enjeux secondaires pour les mouvements citoyens, la société civile et les églises.
Il y a enfin l’œil intéressé :
De certaines puissances mondiales,
De certains pays limitrophes.
Mais l’arbitre final qui prend de plus en plus conscience de son rôle, c’est le peuple congolais.
Du temps de Kabila, il a été bastonné avec souvent mort d’homme, avec Tshisekedi, sa marge de manœuvre et d’expression s’est considérablement agrandie.
Derrière les différentes prises de position des dirigeants politiques, de la société civile, de l’église et des mouvements citoyens, il y a en filigrane ces trois éléments :
Le gain du fric,
La recherche du pouvoir,
La poursuite de l’idéal de servir le peuple.
Mais tout maintenant est dans le dosage : qui milite (ou s’agite) pourquoi et dans quelle proportion ?
C’est à travers ce prisme que le peuple souverain,
Devra observer cette agitation naissante et qui atteindra son paroxysme autour du 30 décembre 2023…
Et trancher en fin de compte.
Ainsi, avant le verdict des urnes, les différents protagonistes s'en remettent d'abord au verdict de la rue.