Info en ligne des Congolais de Belgique
"Qui sème le vent, récolte la tempête". Ce proverbe peut s'appliquer désormais à Corneille Nangaa, Président de la CENI, Commission Électorale Nationale "Indépendante" de la RD Congo.
La publication du calendrier électoral par la CENI a été l'effet déclencheur de l'article 64 de la constitution congolaise qui permet au peuple congolais de se battre contre tout individu ou groupe d'individus qui prennent le pouvoir ou s'y maintiennent en violation de la constitution.
Les mouvements citoyens ont non seulement réagi, mais ils ils ont annoncé des actions qui doivent aboutir au départ de Joseph Kabila du pouvoir d'ici le 31 décembre 2017.
Un message musclé et suivi d'un planning d'actions devrait logiquement être rapidement annoncé par Félix Tshisekedi après concertation avec tous les membres du "Rassemblement" des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement.
La période qui va de la date de publication du calendrier électoral de la CENI au 31 décembre 2017 sera une période de fortes turbulences politiques et sociales.
Déterminés à ne quitter le pouvoir que par des coups de boutoirs, Joseph Kabila et les siens viennent de déclencher une véritable guerre contre le peuple congolais.
Ci-dessous les communiqués de la LUCHA, de FILIMBI, du mouvement Congolais Debout, la vidéo de la réaction du porte-parole de Moïse Katumbi...
Bruxelles, le 7 novembre 2017
Cheik FITA
DOCUMENT
Le mouvement citoyen LUCHA annonce les actions de grandes envergures jusqu'à la chute du président Joseph Kabila.
Voici en 9 points leur déclaration
1. Premières manifestations sur l’ensemble du pays jeudi 15 novembre 2017. Chacun dans sa rue, son quartier... Date arrêtée conjointement avec l'opposition et les sociétés civiles (CASC).
2. Mardi 28 novembre 2017: début de manifestations non-stop jusqu’à la chute du régime. Blocus généralisé: écoles, université, aéroports, ports, routes, etc.
3. Ministres, députés, sénateurs, diplomates, officiers, gouverneurs,... ont jusqu’au 15 novembre 2017 pour faire allégeance au peuple et quitter Kabila.
4. Le peuple doit/va tirer toutes les conséquences à l’égard de ceux qui auront choisi de continuer à servir ou d’être complices du régime.
5. Généraux, officiers, sous-officiers, hommes et femmes de troupe, magistrats: l’appel à se ranger du côté du peuple vous concerne aussi.
6. Opposition, sociétés civiles, leaders d’opinion, églises, diasporas...: audace et unité pour la cause! Le temps de tergiverser est révolu.
7. Région, « communauté internationale »: soutenez l’élan du peuple congolais ou ôtez-vous de son chemin. La récréation n’a que trop duré !
8. Logistique, secours, contingence: chaque Congolais devrait y mettre du sien. Argent, don matériel, bénévolat: tout compte! Détails à suiv.
9. La lutte sera plus ou moins longue en fonction de l’engagement de chacun. Plus nombreux et déterminés nous serons, plus rapide et facile sera la victoire.
Cellule de communication LUCHA/RDC.
06 novembre 2017
FILIMBI - COMMUNIQUE N°20: PEUPLE CONGOLAIS LEVONS-NOUS ET MARCHONS POUR CHASSER LE DICTATEUR JOSEPH KABILA ET TOUS SES COMPLICES
Le 5 novembre 2017, M. Corneille Nangaa, Président de la Commission Electorale Nationale, soi-disant Indépendante (CENI), au service de M. Joseph Kabila, a publié un calendrier électoral plein de contradictions, en violation de la Constitution, de la loi électorale en vigueur ainsi que de l’Accord signé le 31 décembre 2016 sous la modération des évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Cette publication marque le déclenchement officiel de l’application de l’article 64 de la Constitution qui aboutira à la neutralisation pacifique de M. Joseph Kabila et de TOUS ses complices au plus tard le 31 décembre 2017, conformément aux dispositions contenues dans le Manifeste du Citoyen Congolais.
Après avoir réussi à démobiliser la population congolaise en 2016, principalement en dupant la quasi-totalité de la classe politique, dont une partie a été lâchement débauchée, et en se jouant de nos pères, les évêques de la CENCO, M. Joseph Kabila et ses complices croient pouvoir rééditer leur exploit en utilisant cette fois un calendrier électoral de la honte, publié sous la pression des États-Unis à travers la dernière visite de son ambassadrice auprès des Nations Unies, Mme Nikki Haley. Les États-Unis étant pourtant quotidiennement qualifiés d’impérialistes par les communicateurs et médias extrémistes du régime dictatorial congolais.
À compter de ce jour, nous nous joignons à toutes les autres forces sociales et politiques qui agissent pacifiquement en faveur du départ de M. Joseph Kabila et de ses complices et nous lançons un appel à la désobéissance civile qui consiste à :
1. Ne plus reconnaître les animateurs de toutes les institutions de la République, incluant le Président de la République, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, les députés et sénateurs et toutes les autres institutions, que nous assimilons dorénavant à des putschistes. Par conséquent, nous devons refuser de nous soumettre à ces derniers. Nous demandons à tous les animateurs qui déclarent être du côté de la population de démissionner officiellement de leurs fonctions respectives au plus tard le 27 novembre 2017. Passé ce délai le peuple devra les considérer comme faisant partie des complices du régime dictatorial.
2. Refuser de payer toutes les factures émises par les entreprises publiques telles que la Société Nationale d’Electricité (SNEL) et la Régie des Eaux (REGIDESO), ainsi que les différents impôts et taxes perçus pour le compte de l’Etat.
3. Boycotter toutes les entreprises privées appartenant à M. Joseph Kabila, aux membres de sa famille et à ses proches amis politiques telles que l’entreprise de télécommunications VODACOM, la banque BGFI Banque, ou encore le complexe hôtelier LABEVIOUR à Moanda, etc.
Nous appelons la population à résister pacifiquement en prenant part à toutes les actions citoyennes et pacifiques qui seront organisées à compter de ce jour jusqu’à la libération totale de notre patrie. Premier RDV : le 15 novembre 2017, mobilisons-nous dans toutes communes et quartiers à travers le pays.
Aux forces de sécurité, nous demandons de se ranger du côté de la population dont l’engagement pacifique a également pour objectif d’améliorer leurs conditions de vie.
#ESILI #IMENE #KUAJIKI #INAYISHA
Floribert Anzuluni
Coordonnateur
Chargé du Réseau