Info en ligne des Congolais de Belgique
Par Cheik FITA
Le samedi 5 mai 2018 dans les Salons De Boeck sis Jacob Jacobsstraat 39 - 41, 2018 Antwerpen, à l'initiative de Laurent Mutambayi, conseiller de Theo Francken, le bourgmestre d'Anvers a reçu des membres de la communauté congolaise de sa ville pour un échange sur sa politique.
47 ans, Président de la NVA, Nieuw-Vlaamse Alliantie, le parti le plus populaire de Belgique, Bart de Wever, le bourgmestre de la ville portuaire belge d’Anvers .
En octobre, il y aura en Belgique des élections communales, Bart de Wever aimerait rempiler.
Mais là où sont réunis des Congolais, on peut parler de tout, mais on ne peut pas ne pas parler du Congo.
C’est ainsi que Bart de Wever a été amené à répondre aux questions des Congolais sur la situation actuelle du pays, et a dit ce qu’il en pense.
Qui est Bart de Wever ?
Le journaliste Kristof Windels (De Morgen) avait dit de lui : « Bart De Wever est un phénomène. Il suscite l'admiration, inspire, convainc et gagne »
Voici les mandats politiques de Bart de Wever :
Président de la N-VA depuis 2004.
Bourgmestre d'Anvers depuis le 1er janvier 2013.
Député flamand : 2004 - 2007 / 2009 - 2014.
Député fédéral : 2007 - 2009 / Depuis 2014.
Sénateur : 2010 - 2012.
Et ses scores électoraux :
En juin 2009, il a élu député du parlement flamand avec 123.155 voix
Le 13 juin 2010, aux élections législatives fédérales belges, Bart De Wever est élu sénateur avec 785.776 voix.
Bart de Wever est titulaire d’une licence d'histoire et d'une agrégation pour l'enseignement secondaire supérieur à la KUL, Katholieke Universiteit Leuven.
il est l’auteur des publications suivantes :
(en néerlandais) De schaduw van de leider - Joris Van Severen en het na-oorlogs Vlaams-nationalisme (1945-1970)74 dans Revue belge d'Histoire contemporaine,
(nl) Het kostbare weefsel. Vijf jaar maatschappijkritiek, Uitg. Pelckmans, Kapellen, 216 p,
Het Regime van Bart De Wever, Davidsfonds, 2012 (ouvrage publié à la suite d'un régime alimentaire d'amincissement)
La rencontre.
Durant près de trente minutes et debout, Bart de Wever fait le bilan de son action à la tête de la ville d’Anvers :
Cela, c’est la projection d’un dirigeant sur son action.
Dans le vécu des citoyens de la ville, cela est-il conforme, n’y a-t-il pas des effets pervers ?
Lors de l’échange, il y a deux séries de questions :
Les travaux entrepris par la ville ne font pas que des heureux. Une congolaise donne le cas des maisons de son quartier qui sont pour la plupart fissurées à cause des travaux. Des murs mitoyens menacent même de tomber. Bart de Wever prend note.
Un autre donne un cas précis de ségrégation à l’emploi dans les entreprises qui emploient de intérimaires. « N’y a-t-il pas des entreprises où des instructions ont été données pour qu’un certain profil de demandeur d’emploi ne soit pas engagé ? »
Un des cas les plus pathétiques est celui d’un enfant congolais de 16 ans qui ne vas plus à l’école depuis l’âge de huit ans parce qu’il est « hyper-actif ». Fiché tel quel dans la base des données des écoles, il est refusé partout. Son père aura fait le tour de juges de la jeunesse et de l’enfance, en vain ». Bart de Wever est plus que surpris d’apprendre qu’en Belgique, une situation pareille puisse exister. Il prend note et promet de trouver une solution.
A propos du Congo et de J. Kabila
Pour plusieurs intervenants, compte tenu de la position privilégiée de la Belgique par rapport à la RD Congo, les hommes politiques belges ne peuvent pas jouer au Ponce Pilate.
Une question est posée sur la situation politique congolaise actuellement :
Question : « dans le cas où à la fin de l' année, il n'y a pas élections, quelle sera la position de la NVA »
Réponse de Bart de Wever :
« Les élections au Congo, c’est une question assez sensible. Vous connaissez ce pays et vous savez que la plupart des partis francophones belges ont toujours plus ou moins soutenu le régime en place dans le passé et dans le présent… Les gens qui ont le pouvoir. Au Nord, la situation est différente…
« La NVA est le parti le plus critique vis-à-vis du Président actuel qui n'a pas de légitimité , la constitution du Congo est quand même claire,
il ne devrait plus être là, il évite d'organiser les élections, c'est clair il n'a pas l'intention de lâcher le pouvoir. Il est dans l'illégitimité ».
Suivront d’autres questions sur ce que pourrait être la réaction de la Belgique…
Plus de détails dans le reportage vidéo réalisé par l’Info en Ligne des Congolais de Belgique, qui sera mis en ligne dans la journée.
Anvers-Bruxelles, le 6 mai 2018
Cheik FITA
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