Il y a un an jour pour jour, des adeptes du prophète Mukungubila avaient été tués à Kinshasa, Kindu, Lubumbashi et Kolwezi, certains des leurs ayant tenté de prendre la radiotélévision nationale pour avait-on dit, « renverser » le régime de monsieur Joseph Kabila. Plus de trois cent personnes avaient été exécutées.
Pour célébrer ce triste anniversaire, les adeptes du prophète Mukungubila ont organisé le mardi 30 décembre 2014 à Bruxelles, une cérémonie d’hommage à ceux des leurs qui avaient perdu la vie.
La manifestation a eu lieu sur la rue Marie de Bourgogne, à l’intersection avec la rue Montoyer, rendant pratiquement inaccessible l’ambassade de la RD Congo qui se trouve entre rue Montoyer et avenue Luxembourg.
Un groupe électrogène a été installé pour alimenter un rétroprojecteur et une sono. Devant les chevaux de frise installés par la police, les manifestants avaient posé un pupitre couvert du drapeau congolais.
Plusieurs discours ont été lus.
Il a été rappelé durant l’hommage, les faits tels qu’ils avaient eu lieu en 2013 ainsi que le bilan macabre constaté.
Dans son message, Paul Nsapu, secrétaire général de la FIDH a annoncé certaines sanctions qui vont bientôt tomber contre le régime de Kinshasa, comme la privation des visas à certains barons du pouvoir, à l'instar de ce qui s'était passé du temps de Mobutu, quand la communauté internationale s’était rendu compte de l'rreversibilité de la dérive totalitaire du pouvoir de l’époque. La saisine de la cour pénale internationale est également envisagée.
La diffusion du message du prophète Mukungubila a clôturé la manifestation. Dans un discours très ferme l’homme de Dieu et leader politique a demandé aux Congolais de se réveiller, de se lever et de libérer le Congo de l’imposture.
Bruxelles, le 30 décembre 2014
Cheik FITA