Photo: France 24
Via les médias internationaux et les réseaux sociaux, deux images de Kinshasa se sont invitées dans l’actualité durant la première semaine de décembre 2015 : les inondations dans différentes communes de Kinshasa même à Gombe, avec au moins 35 victimes humaines, les montagnes d’immondices dans différentes communes… Même à Gombe. Publicité embarrassante pour les Congolais qui vivent à l’étranger.
En effet, régulièrement, tout Congolais qui vit à l’étranger veut savoir ce qui se passe au pays. Non seulement parce que l’on y a des membres de famille, mais parce que tout simplement c’est son pays. On ne peut pas ne pas aimer son pays, celui qui vous a donné l’existence, à moins d’avoir un cœur de pierre.
Dans des pays multiculturels comme la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis…, la valeur d’une communauté et même d’un individu vient aussi de l’image médiatique de son pays.
Régulièrement, quand une image d’un pays est diffusée dans les médias ou les réseaux sociaux (Télévision, Internet, Facebook…), le lendemain tant au boulot qu’à l’école, cela fait la « une » avec des questions du genre : « T’as-vu les images de ton pays ? »
On devine facilement les questions auxquelles les jeunes élèves originaires de la RD Congo doivent répondre ces jours-ci !
Vivement que ceux qui ont une parcelle de pouvoir au pays, pensent régulièrement aux effets pervers de certaines négligences.
Bruxelles, le 10 décembre 2015
Cheik FITA
photo: radio okapi