Lors de son adresse de près de 17 minutes à la 72è session de l’assemblée générale de l’ONU à New York, le Président Joseph Kabila a parlé de la situation sécuritaire au pays et principalement dans le grand Kasaï et à l’est de la république.
Il a aussi abordé le problème du processus électoral en cours.
Pour ce qui est de la sécurité, il a affirmé que depuis plus d’une année, le Kasai est secoué par des actions es adeptes du chef traditionnel Kamwina Nsapu qu’il qualifie de terroristes.
Pour ce qui est des élections, il a affirmé que le processus allait bon train avec 42 millions d’électeurs enrôlés sur 45 millions attendus.
Selon lui, un calendrier électoral serait instamment publié.
Quand ? Là, pas de précision.
Il a lancé un appel à la communauté internationale pour que cette marche irréversible soit soutenue, compte tenu des défis financiers, normatifs et sécuritaires.
Malgré cela, une petite pique a été lancée à propos de la souveraineté du pays qui doit malgré tout être respectée : pas d’ingérence extérieure, pas de dictat.
Joseph Kabila a parlé aussi de la MONUSCO qui d’après lui, devrait penser à plier bagages, après une présence de 20 ans. Elle n’avait pas pour mission de s’éterniser en RD Congo.
Beaucoup d’optimisme dans le discours, beaucoup de suffisance, pas d’attention sur l’opposition, grande confiance au gouvernement, à la CNSA-OlenghaNkoy et à la CENI.
Bruxelles, le 23 septembre 2017
Cheik FITA