Laetitia Kalimbiro 40ème sur la liste PS
Bea diallo, 23ème sur la liste PS
Gisèle Mandaila, 8ème sur la liste MR (FDF)
Mado M'Funi Lukanda, 65ème sur la liste PS
à droite :Mayimbi-ma-Mwanda Nkiama,
Tête de liste de DP, Diversité Positive
Une semaine plus tôt :
Gisèle Mandaila, 8ème sur la liste MR (FDF)
Olivier Kayomo, 8ème sur la liste Pro Bruxsel
Lydia Mutyebele Ngoi, 30ème sur le liste CDH
Des candidats d’origine subsaharienne, pour les élections belges et
européennes de juin 2009 viennent de lancer un signal positif et sans équivoque à l’électorat : Sur invitation de notre journal en ligne, ces candidats de différents partis politiques
belges ont accepté de poser ensemble pour la photo, le 21 mai 2009 au quartier Matonge de Bruxelles, à côté de la sortie du métro Porte de Namur.
La politique est un des domaines de la vie qui suscite beaucoup de passions avec facilement, risque de dérive ou de tentation pour toute sorte de raccourcis de mauvais aloi : coups bas, coups fourrés, coups tordus, coups en dessous de la ceinture…
Or, un élu doit être un modèle. Modèle sous-entend éthique, fair-play, courtoisie, tolérance. Ces candidates et candidats sont donc venus, se sont serrés la main, ont blagué ensemble et ont posé pour des photos.
Quelle élégance.
La communauté subsaharienne de Belgique devrait s’approprier cette image pour le reste de la période de campagne électorale.
Et quelques soient ceux qui seront élus, cela ne sera-t-il pas une fierté pour toute la communauté subsaharienne de Belgique de se voir représentée au parlement ? c’est vrai, la communauté est la base naturelle de chacune des candidates, de chacun des candidats. Mais l’électorat, c’est tous les belges. Quoi de mieux que de donner son suffrage pour des candidats qui prennent de la hauteur face dans cet affrontement politique !
Pour tous les électeurs de la désormais société multiculturelle belge, ceci n’est-il pas une interpellation pour que les prochaines assemblées régionales soient à l’image de la population ? À l’image de tous ceux qui se côtoient dans le métro ou font la file à la caisse des supermarchés ?
Pour nos pays d’origine où les élections débouchent souvent sur des tueries et des lynchages, ces images devraient interpeller les politiques. Surtout ceux qui sont en ce moment au pouvoir : Ils doivent avoir le courage de serrer la main à leurs adversaires. Ils n’auront plus peur de l’alternance, ils ne trouveront plus de raisons de se cramponner au pouvoir par peur de vengeance, ils seront moins tentés par le totalitarisme.
L’agenda fort chargé de la campagne n’ a pas permis à tous les candidats subsahariens de répondre à notre invitation. Peut-être une partie remise.
Ceux qui se sont rencontrés sont des adversaires, mais pas des ennemis !
Cheik FITA
Bruxelles, le 21 mai 2009