Notre consoeur Radio Okapi vient de publier une mise au point intéressante de l'Abbé Malu Malu à propos de la CENI.
Le prêtre congolais assure qu'il ne briguera pas de mandat à la CENI.
Dans notre pays où les gens provenant de tous les horizons (armée, églises, université, médias...) entrent en politique puis se cramponnent au pouvoir, ceci est un acte
d'élégance qui mérite d'être salué.
Nous suggérons à l'abbé Malu Malu de diffuser l'arrêt de la cour suprême permettant à la CEI de jouer les prolongations.
Cheik FITA
Le président national de la Commission Electorale Indépendante, CEI, explicite sa pensée : «Comme le savez,la CEI va bientôt terminer son travail. Elle aurait pu terminer avant, mais c’est le
parlement n’a pas pu voter la loi sur la Ceni à temps. Donc, la CEI cédera la place à la Ceni.»
Cependant, l’abbé Malu Malu apporte une précision de taille : « Mais conformément à l’arrêt de la Cour suprême de justice, la CEI a encore les pleins pouvoirs pour préparer les élections
urbaines, municipales et locales et déjà pour organiser actuellement le fichier électoral. En attendant la Ceni, nous sommes au travail et nous travaillons jour et nuit, d’une manière
optimale »
Le président de la CEI n’entend pas briguer un poste à la future Ceni, tant il pense reprendre ses activités pastorales : «J’avais déjà annoncé que je ne serai pas membre de la Ceni parce que
je suis prêtre. Je réponds à une hiérarchie et je sais que mon évêque m’avait autorisé à travailler dans la CEI pendant la transition. Donc, à la fin de la CEI, je serai à la disposition de mon
évêque.»