L’UROME, Union Royale Belge pour les Pays d’Outre-Mer, La Maison Africaine et COC, coordination de l’opinion congolaise ont procédé le mardi 2 février 2010 en soirée à l’ouverture d’un cycle de conférence à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la RD Congo.
Lieu :la Maison Africaine, rue d’Alsace-Lorraine n° 33 dans le quartier Matonge, Ixelles.
Pour cette conférence inaugurale autour du thème « Un siècle d’enseignement au Congo » deux orateurs : Frère Roland francart ainsi qu’une sommité congolaise du secteur de l’enseignement : le Révérend Père Martin Ekwa.
Pour la nouvelle génération des congolais, il sied de signaler que le Révérend Père Martin Ekwa s’est investi dans notre circuit éducatif dès les premières années de l’indépendance. Il a été directeur du Bureau de l’enseignement catholique, et directeur du CADICEC.
Si Père Ekwa a retracé le parcours de notre enseignement, il a surtout été très sévère vis-à-vis des politiques congolais qui n’ont pas été à la hauteur des attentes de la population, et surtout les « libérateurs » de l’AFDL et ses dérivés actuels qui ont bien piètres en matière d’éducation.
Malgré tous les efforts que les conférenciers ont fourni pour ne
pas basculer dans les aspects politiques de l’éducation, nous avons néanmoins réussi lors des débats, à arracher au Père Ekwa des propos utiles pour le comportement du citoyen face à ses
responsabilités : La nécessité de sanctionner les pourfendeurs de notre enseignement. Comment ? Lors des élections.
A bon entendeur, salut!
Pour plus de détails, ci-dessous cette interview, ainsi que des extraits de la communication du Père Martin Ekwa.
Cheik FITA
Bruxelles, le 3 février 2010