Depuis que la RD Congo s'achemine progressivement vers la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila, il se remarque de plus en plus une certaine agitation et des convulsions presque hystériques dans la classe politique congolaise.
Des individus se positionnent progressivement, battage médiatique à l'appui, comme étant ceux par qui le bonheur des Congolais arrivera, ceux qui ont entre leurs mains la clé du bonheur du peuple congolais : Faux !
En RD Congo, il est prévu deux élections incontournables : la Présidentielle et les législatives. Avec l'expérience de ces dernières années, ce sont là deux clés du bonheur des Congolais qui ne doivent plus être confiées ni à des aventuriers, ni à des égoïstes, ni à des incompétents, ni à des individus sans cœur et insensibles à la misère de leurs concitoyens, des hommes comme eux, ni à des individus qui considèrent la politique comme une carrière, ni à des gens qui, une fois au pouvoir veulent s'y cramponner éternellement pour leurs intérêts.
Le peuple congolais aspire au bonheur.
Aucun homme n'est venu sur terre pour souffrir.
Avec les ressources inestimables dont la RD Congo dispose, il est inconcevable que des millions de Congolais vivent dans la misère la plus noire, alors qu'une minorité au pouvoir vit dans un luxe ostentatoire, une minorité qui était sensée diriger le pays en assurant une redistribution équitable de la richesse nationale.
En 1997, profitant de certaines circonstances de l'histoire, des énergumènes s'étaient présentés comme des libérateurs du Congolais. Sous-entendu, qu'ils offriraient mieux au peuple congolais. 20 ans après, où en sommes-nous ? Le peuple congolais n'est pas condamné à vivre la répétition des bêtises du passé. Il doit plutôt tirer les leçons de l'histoire en évitant les bêtises du passé.
La fin du deuxième et dernier mandat du Président Kabila et la législature qui l'accompagne sous-entend : tous les compteurs remis à zéro, tous les politiciens redeviennent de simples citoyens devant le peuple souverain qui doit choisir ceux à qui il peut donner les clés de la maison RD Congo.
Autant un homme ne peut confier la clé de sa maison au premier venu, autant le peuple congolais ne peut confier la clé de son bonheur à des aventuriers, à des gens de peu de vertu.
« Peuple congolais, que personne ne te trompe, tu as en main la clé de ton bonheur. Aux prochaines élections, que personne ne cherche à te rouler dans la farine. »
Bruxelles, le 3 mai 2016
Cheik FITA