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Antenne monde de la société civile de la RD Congo ou:

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Cheik FITA :  Philosophe, journaliste, dramaturge et metteur en scène congolais. Coup de projecteur sur l'homme, son parcours, sa philosophie, ses oeuvres, Ses convictions, son approche de l'actualité congolaise et belgo-congolaise, son avis sur le boycotter des musiciens du Congo par les combattants ...

Liste des 85 Multinationales Qui soutiennent la guerre en RD Congo

Coltan-en-rd-congo-cheikfitanews.jpg

Le saviez-vous ? Il y a du sang dans mon portable et ma TV, c’est ce que je viens de découvrir en regardant un ancien reportage de Canal Plus datant de 2009 sur le pillage des matières premières de la RDC, notamment le Coltan, par les multinationales occidentales. Le Coltan est un minerai entrant dans la composition de nombreux composants électroniques que l’on retrouve dans les portables, les télévisions, les ordinateurs, les armes : missile. Voici la liste des 85  multinationales (ci_dessous) mises en cause par l’ONU, dans le pillage de la RDC et dans le financement indirect de la guerre civile à l’Est, dans un rapport de 2003. Suite à ce rapport, l’ONU n’a pris aucune sanction et n’a pas fait appliquée l’embargo préconisé. - 

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 21:19

 

Dakar, la capitale du Sénégal vit dans la fièvre du XVème sommet de la francophonie.

À notre arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor ce jeudi 27 novembre 2014, le protocole était déjà  paré pour l’événement. Avant de traverser le service d’immigration, les passagers passent sous un contrôle de température, à cause du virus d’Ebola. Le contrôle de l’immigration est courtois et assez expéditif : vérification du visa, prise d'empreintes digitales, une ou deux questions sur les raisons du séjour au Sénégal et c'est le feu vert.

Dans l’avion  Airbus de SN Brussels qui nous a amené, il y avait des journalistes belges dont Colette Braeckman du journal Le Soir, et le cinéaste Thierry Michel.

Un point intéresse les Congolais tant de Belgique que du pays, le belgo-congolais Tharcisse Loseke est candidat secrétaire général de l’OIF. Pourra-t-il  être élu ? Sa candidature a-t-elle été présentée par son pays d’origine ? Sera-t-elle soutenue ? Quels enjeux pour la RD Congo à ce sommet ?

Nous suivrons pour vous toutes les péripéties de ce sommet.

Dakar, le 27 novembre 2014

Cheik FITA

Sommet de la francophonie à Dakar, quels enjeux pour la RD Congo
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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:39

Flash....Flash.

Tout sur le sommet de Dakar avec nos correspondants sur place,

dès ce jeudi 27 novembre 2014 au soir 

Dakar, sommet de la francophonie, l'événement...
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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 06:52

 

La salle Delvaux de l’ULB a vibré sous les applaudissements, mardi 25 novembre 2014, à l’issue de la représentation de deux pièces de Cheik FITA : Moins Homme dite la guerre de Kolwezi, et Lisanga.

Tout différencie les deux spectacles.

Moins Homme a été écrite en 1978 à Kolwezi et fut meilleure pièce congolaise au concours de radio France Internationale en 1979, Lisanga a été écrite en 2013 à Bruxelles, et jouée pour la première fois à Genève en Suisse : 35 ans d’intervalle.

Moins Homme a été présentée sous forme de lecture, trois extraits dans un total de 30 minutes. Sur scène : Mignone Kabamba, Michael Bouchler, Zadain Kasongo et Schneider Guillaume, sous la direction artisitique de Madame Margareta Bouchler, Lisanga a été  jouée en one-man-show, par Cheik FITA.

Moins homme a comme toile de fonds la guerre qui avait eu lieu à Kolwezi en 1978, avec comme thème la discrimination raciale. Lisanga a comme toile de fonds le chômage. La scène se passe à Kinshasa dans les années 2010.

Moins Homme commence une nouvelle vie avec l’asbl Ecoculture dans une ville de  Bruxelles multiculturelle, des représentations et peut-être même un film en perspective, alors que Lisanga pourrait facilement devenir un outil efficace de conscientisation, à la disposition de tous les Congolais tant au pays qu’à l’étranger, qui rêvent d’un Congo meilleur où il fait bon vivre, où chacun peut subvenir à ses besoins les plus élémentaires.

Merci à tous ceux qui ont sacrifié leur temps pour venir nous soutenir et nous applaudir à cette soirée théâtrale que nous avons placée sous le signe de nos 60 ans d’âge et nos 38 ans d’écriture théâtrale.

 

Bruxelles, le 26 novembre 2014

Cheik FITA 

Théâtre. Moins Homme et Lisanga, dans la salle Delvaux de l’ULB:deux spectacles, deux styles, deux périodes .
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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 08:02

 

PHOTO montage: Me DONA & Cheik FITA 

Pour la quatrième fois, le samedi 22 novembre 2014 de 18h00 à 21h00, les jeunes de l’UDPS-Bruxelles ont organisé une table ronde de réflexion sur un sujet ayant trait à l’actualité de la République démocratique du Congo.

Le thème de cette quatrième table ronde de réflexion était la résolution 2098 du conseil de sécurité des Nations Unies du 28 mars 2013, et plus spécialement en son point 14 qui stipule ceci :

« 14. Demande au Représentant spécial pour la République démocratique du Congo de s’acquitter, au moyen de ses bons offices, des tâches suivantes :

 a) Encourager les autorités nationales de la République démocratique du Congo à s’approprier davantage et avec diligence la réforme du secteur de la sécurité, notamment en élaborant et en appliquant en toute urgence une stratégie nationale pour la mise en place d’institutions judiciaires et de sécurité efficaces, ouvertes à tous et responsables, et jouer un rôle directeur dans la coordination de l’appui à la réforme du secteur de sécurité fourni par les partenaires internationaux et bilatéraux et par le système des Nations Unies;

 b) Promouvoir un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la S/RES/2098 (2013)

13-27382 9 démocratisation et encourager l’organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes;

 c) Encourager la mise en place rapide et la consolidation d’une structure civile nationale efficace pour contrôler les principales activités minières et pour gérer équitablement l’extraction et le commerce des ressources naturelles dans l’est de la République démocratique du Congo»

Après l’introduction d’Amisi Bushiri, initiateur de l'activité, trois cadres de l’UDPS ont pris le relai pour diriger la rencontre : Guylain Nyembo assurait la modération et la police des débats.

Afin de faciliter les échanges, monsieur Jean-Marie Mukanya a quant à lui circonscrit le sens du thème principal à savoir le dialogue, en donnant un aperçu historique de ce qu’ont été les différents dialogues depuis l’indépendance du pays : les causes, les conséquences, les insuffisances, les manœuvres…

Enfin pour insuffler du tonus aux échanges, Docteur Tharcisse Loseke a donné la position de la direction politique du parti UDPS pour un éventuel dialogue. Il a souligné d'entrée de jeu que la racine du mal était le contentieux électoral de novembre 2011 et la vérité des urnes. Il a ainsi tracé quelques pistes de réflexions sous forme de questions :

  1. Qui doit convoquer ce dialogue ?
  2. Qui doit y participer ?
  3. Qui doit présider ce dialogue ?
  4. Quels devraient en être le contenu ?

Avant le débat général, des représentants d’autres forces politiques ou sociales, des têtes d’affiches des combattants ont exposé leurs positions et réflexions.

Dans les échanges, un point a soulevé un grand débat, celui du contenu du dialogue.

Maître Papis Tshimpangila a attiré l’attention des participants sur le contenu très exact de la résolution quant au processus électoral à savoir, les provinciales et les locales.

Dans les réactions, il a été souligné que cette résolution devrait être située dans son contexte politique de l’époque. Depuis lors, plusieurs nouvelles donnes se sont ajoutées à la situation politique de la RD Congo : notamment l’approche de la présidentielle de 2016 avec l’article verrouillé de la constitution empêchant monsieur « Joseph Kabila » de briguer un second mandat. Ce qui a engendré une grande agitation dans la mouvance kabiliste: trouver les voies et moyens pour réviser la constitution.

Des échanges, un certain nombre de vues se sont dégagées :

  • Le dialogue sous-entend des forces en présence,
  • Les forces acquises au changement ne peuvent pas dialoguer en position de faiblesse, compte tenu de la mauvaise foi du camp en face,
  • Au vu des enjeux politiques du moment, les forces du changement ont intérêt à  mobiliser d’abord et au maximum la population dont les aspirations profondes constituent leur leitmotiv,
  • Il est hors de question de permettre à des politiciens « du ventre » de profiter d’un éventuel dialogue pour se positionner.

Des intervenants plus radicaux ont affirmé que le moment était venu de mettre fin au système en place plus rapidement. Pour eux, le fruit est déjà mûr, il faut passer à la vitesse supérieure: le « phénomène Burkina Faso » 

Prochaine table ronde, le 24 janvier 2015

 

Bruxelles, le 23 novembre 2014

Cheik FITA

nota bene: vidéo en cours de montage 

DOCUMENT.

Lien du texte intégral de la résolution 2098

 

http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/2098(2013)

Jeunes de l’UDPS de Bruxelles : table ronde de réflexion autour d’un éventuel dialogue politique
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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:41

 

Contraint par la colère de la population, de fuir son pays ,Blaise Compaoré, ancien Président du Burkina Faso goûte désormais aux ingrédients de l’exil : compter ses amis, trouver une terre d’accueil, se faire discret, courir vite dans l’espoir incertain de ne pas se faire rattraper par son passé…

Après la Côte d’Ivoire, c’est au tour du Maroc d’accueillir l’ancien président, depuis le jeudi 20 novembre 2014.

Destination finale ou simple étape d’un voyage sans fin ?

Après le changement de régimes, des cadavres vont progressivement sortir des placards. 27 ans de pouvoir, que d’œufs cassés. Même si les dirigeants burkinabé de transition ont d’autres priorités que d’exhumer les maux du passé, les familles des victimes du régime déchu hésiteront-elles de saisir la justice ?

Un avenir peu reluisant en perspective, pour l’ancien Président.

 

Bruxelles, le 21 novembre 2014

Cheik FITA 

Après-pouvoir. Blaise Compaoré pose ses valises au Maroc
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 05:54

 

Photo: Radio Okapi

Les Léopards, équipe nationale de football de la RD Congo se sont qualifiés, mercredi 19 novembre 2014 pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN.

Initialement prévue au Maroc, la CAN se tiendra en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février 2015, le Maroc ayant désisté par crainte de l’épidémie d’Ebola.

La qualification des Léopards  est tombée après le tout dernier match, grâce à la victoire à Kinshasa par trois buts à un, face à l’équipe nationale de  Sierra Leone, et surtout, suite à la défaite de l’Égypte 1-2 face à la Tunisie. Les Léopards ayant été ainsi repêchés comme meilleur troisième avec 9 points.

Absent surprise de cette CAN : le Nigéria, tenant du titre ! Et participant sympathique, le Sily National de Guinée où sévit Ebola, qui s’est qualifié en jouant ses trois derniers matchs dans un pays qui s’est disqualifié à cause du virus d’Ebola : le Maroc !

Voici les seize pays qualifiés :

Afrique du Sud, Congo Brazzaville, Algérie, Mali, Gabon, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Cap Vert, Zambie, Tunisie, Sénégal, Guinée Équatoriale et République Démocratique du Congo.

Les matchs des  Léopards sont un des rares moments durant lesquels les Congolais oublient momentanément leur vie quotidienne de galère.

Les responsables de la SNEL, société nationale d’électricité sont avertis : qu’ils prennent toutes les précautions pour que durant toute la CAN, et spécialement les jours de matchs des Léopards, il n’y ait ni délestage, ni coupures intempestives de courant.

Le climat politique national ayant déjà pourri la vie des  citoyens depuis des lustres, le syndrome du 4 janvier 1959 allié à l’actuel phénomène Burkina Faso pourraient facilement surgir comme exutoire de frustrations longtemps refoulés.

Bruxelles, le 20 novembre 2014

Cheik FITA

Sport. La RD Congo parmi les seize équipes de la CAN 2015 en Guinée Equatoriale
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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 06:17

Qu’il fasse mal ou ne plaise pas à certains esprits, un constat s’impose aujourd’hui devant l’opinion publique dans notre pays : les conditions actuelles de fonctionnement de nos universités et instituts supérieurs excluent les enfants des catégories modestes des auditoires. Il serait mensonger de prétendre le contraire, particulièrement lorsqu’on réexamine le parcours d’un étudiant, dès son admission dans un auditoire, jusqu’à la fin de ses études. Plusieurs pesanteurs font qu’il peut se retrouver éjecté de l’université ou de l’institut supérieur au moment où il s’y attend le moins. Parmi ces pesanteurs viennent en première place les frais académiques qui oscillent, selon l’institution publique ou privée de formation universitaire, entre 400 et 700 dollars américains pour toute l’année académique. Des montants payables en totalité et en une seule fois dans les classes de recrutement. Toutefois, devant la misère criante de la grande masse des étudiants, les autorités académiques des institutions universitaires publiques acceptent à contrecœur un payement à deux tranches rapprochées.

Devant ces taux exorbitants de frais académiques, il convient de se rappeler que le salaire moyen d’un Congolais dans l’Administration publique est actuellement de 100 dollars américains ; un salaire insuffisant pour satisfaire les besoins sociaux de base d’un ménage de cinq à dix personnes (les deux parents y compris). Un observateur averti se posera immédiatement la question de connaître la provenance d’autres ressources qui aideront à supporter les études non seulement au niveau universitaire, mais aussi et surtout au niveau fondamental qu’est l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP). Ce regard jeté sur les ressources des ménages congolais souligne le calvaire que chaque ménage doit subir pour faire étudier sa progéniture. Même les autorités du gouvernement qui exécutent chaque année le Budget national connaissent cette réalité. En faisant un effort de mémoire, tout étudiant ayant fréquenté les auditoires des universités publiques a cherché à savoir le début de cette galère pour le situer vers les années 80’. Ce sont-là les années fatidiques qui ont consacré la suppression par le gouvernement de plusieurs avantages accordés à l’Enseignement supérieur et universitaire parmi lesquels figurent la bourse d’études, la restauration, la gratuité des syllabus, le transport, etc.
Un commerce prospère pour les professeurs : vente des syllabus et direction des mémoires
Avant la suppression de ces avantages, les professeurs n’exigeaient pas l’achat des syllabus de leurs cours par les étudiants ; cela conformément au règlement universitaire qui n’impose pas aux étudiants l’achat des syllabus pour bien suivre les cours. Et les professeurs rendaient disponibles les syllabus à la fin de leurs enseignements. En outre, les professeurs qui acceptaient de diriger un Travail de Fin de Cycle n’étaient pas rémunérés et cela faisait partie de leurs tâches universitaires. Cette situation a totalement changé. Un étudiant ne peut espérer voir un professeur ou un assistant accepter de diriger son travail de graduat ou de licence (mémoire) s’il ne met pas la main à la poche. Dans plusieurs instituts et universités, les professeurs qui acceptent cette direction se font payer doublement : alors que le règlement n’autorise qu’une somme modique pour le dépôt d’un travail, les professeurs exigent en catimini d’autres sommes aux finalistes pour le directeur, le co-directeur et le lecteur. L’étudiant finaliste doit ainsi prévoir de dépenser entre 150 et 200 dollars américains. 
La vente des syllabus est aussi devenue un autre fléau de l’enseignement supérieur et universitaire. Chaque chapitre d’un cours, fait actuellement l’objet d’un syllabus que chaque étudiant, quelle que soit l’année d’étude, doit obligatoirement acheter, au prix «souverain» fixé par le professeur. Ceux qui sont assez paresseux pour confectionner un syllabus recourent carrément aux travaux pratiques qu’ils font payer ou carrément à un vieux syllabus acheté pendant leurs études. Ils vont demander aux étudiants de le photocopier et de payer au professeur « un droit d’auteur ». Ces achats et photocopies constituent en réalité le droit pour réussir à ces cours et gare à l’étudiant qui oserait faire le malin ; il ne s’en prendra qu’à lui-même et sera sanctionné par le manque de cotes et de l’échec à la fin de l’année. Un tel étudiant, quelle que soit son intelligence, est condamné au redoublement et à être chassé de l’institution d’enseignement. La vente des syllabus répond aussi aux besoins domestiques des professeurs : un besoin d’argent à la maison est résolu par la vente obligatoire d’un syllabus sur une partie du cours. Nul besoin d’indiquer qu’un tel comportement provoque la prostitution, la baisse du niveau d’enseignement et le trafic d’influence sur les campus universitaires. Par ailleurs, les enfants des professeurs sont protégés et promus au seul motif « qu’ils sont de la famille », et nombreux sont ceux qui terminent « tête vide ». 

Payer les bourses d’études des étudiants

Plus il y a des étudiants dans un auditoire, au-delà des normes académiques, plus les professeurs peuvent mieux vendre leurs syllabus et plus l’établissement d’enseignement peut espérer réunir des moyens de fonctionnement nécessaires. Cette situation interpelle le gouvernement qui est à l’origine de la suppression des avantages qui étaient autrefois dus au secteur de l’enseignement supérieur. Il est vrai qu’actuellement les professeurs congolais sont bien payés, mais le gouvernement devra instituer un contrôle rigoureux de leurs actes académiques et leur interdire certaines prestations, telles les cabinets politiques ou plusieurs cumuls dans plusieurs universités sans pour autant soigner leurs cours. En outre, les bourses d’études prévues dans les différents budgets annuels de l’Etat doivent être payées pour soulager les parents.

SAKAZ

Journal le phare, Kinshasa

Lu pour vous. RD Congo, l’université interdite aux pauvres
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:26

Seize jours après la chute du président Blaise Compaoré, le Burkina Faso a un nouveau chef d'Etat. A l'issue d'ultimes tractions, les civils et les militaires se sont accordés, lundi 17 novembre, sur le nom du diplomate Michel Kafando pour dirigerla transition qui doit conduire le pays à des élections en novembre 2015.

« Plus qu'un honneur, c'est une redoutable responsabilité qui m'échoit, dont j'entrevois déjà les écueils et l'immensité de la tâche, a commenté ce dernier après l'annonce de sa désignation à la présidence intérimaire du pays. J'ai naturellement accepté comme chaque fois lorsque que j'ai été sollicité par ledevoir. »

Il a été préféré à l'ex-ministre Joséphine Ouédraogo et au journaliste Cherif Sy, les deux seuls autres candidats à avoir été auditionnés par le collège de désignation, qui comptait 23 membres et dans lequel les civils étaient majoritaires. Sa désignation doit encore être confirmée par le Conseil constitutionnel avant d'êtredéfinitivement validée.

 

source : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/11/17/burkina-faso-michel-kafando-dirigera-la-transition_4524414_3212.htm

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 06:22

Jean-Claude Muyambo, Président de SCODE. Photo capture d'écran youtube

Dans une déclaration vidéo diffusée le 15 novembre 2014 sur youtube,  monsieur Jean-Claude Muyambo, président du parti SCODE, solidarité congolaise pour la démocratie et le développement, a déclaré qu’il quittait la « majorité présidentielle » et qu’il devenait désormais opposant au système politique en place en RD Congo.

La déclaration a été faite en plein vol.

Monsieur Jean-Claude Muyambo devait tenir une matinée politique à Mbuji-Mayi, mais ordre a été donné à son avion de rebrousser chemin vers Lubumbashi.

« Le comportement de la majorité présidentielle ne cadre pas avec la démocratie… A partir d’aujourd’hui, on n’est plus dans la majorité présidentielle, et nous entrons dans l’opposition totale. »

Le parti de Monsieur Jean-Claude Muyambo s’était déjà prononcé contre la révision constitutionnelle qui permettrait à monsieur « Joseph Kabila » de briguer un éventuel troisième mandat.

 

Bruxelles, le 16 novembre 2014

Cheik FITA 

Muyambo quitte le clan « Kabila » avec fracas
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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:10


A l'occasion du troisième anniversaire de l'élection de Monsieur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba à la Présidence de la RD Congo, la MPP: Majorité Présidentielle Populaire vous invite à une conférence-débat qui sera suivie d'un cocktail, ce vendredi 28 novembre 2014 à 16h00, A l'hôtel SOFITEL Louise. Tenue de ville exigée.

Réservation obligatoire
au 0032490.190.737 ou email: pareso@hotmail.be 

Mr KUTA Rigobert 
Président National du PARESO
Chargé de relations Extérieures de la MPP

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ANNONCES...MESSAGES

 

http://www.livetvmonde.com/2015/01/rtnc-radio-television-nationale_17.html

 

http:// http://www.rfi.fr/afrique/

 

http://www.voaafrique.com/p/4938.html

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LIBERTE DE LA PRESSE.  Charles Goerens, eurodéputé et ancien ministre luxembourgeois 

Cheik Fita et, dramaturge et Journaliste congolais 

 LIVRES: 

RD Congo, sans un seul coup de feu

 

 

 

 

 

 

RD CONGO, LA DÉMOCRATIE assassinée?

De Cheik FITA

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et lire le résumé)

couverture démocratie assassinée

Moins Homme dite la guerre de Kolwezi. Théâtre

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RD CONGO 2011 LES ELECTIONS DE LA HONTE

 rapport de la mission d’observation de l’Union Européenne lien 

http://www.eueom.eu/files/pressreleases/english/RFEUEOMRDC2011comp.pdf

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